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19ième Siècle

Les autorités communales durcissent le ton ; elles prennent la décision d’envoyer un contrôleur au domicile des gens afin de s’assurer du bon nettoyage des cheminées. Les personnes qui n’étaient pas en ordre, étaient traduites devant le tribunal de paix.

Dans les débuts des années 1800, la ville achètera une pompe à incendie portative (coût : 300 francs d’époque)

A ce moment, la ville n’avait pas encore de pompiers : une personne de la ville avait la charge de l’entretien du matériel.

Il faudra attendre le 30 décembre 1820, pour que le conseil de régence choisisse parmi les artisans de l’époque (disponibilité oblige), 11 personnes qui seraient responsables pour la lutte contre l’incendie.

Ne résistons à la tentation de remémorer les noms des « pionniers » pompiers de la commune d’Enghien :

Isidore SLINGENEYER 
Jean Joseph MUSSCHEPlombier
Aubert MUSSCHEPlombier
Andre MELCHIORCharpentier
Henri DEMOLArdoisier
Jacques-Joseph DEMOLArdoisier
Paul-Louis GRABBETonnelier
Egide MAHAUDENMaçon
Pierre DECALLONNESellier
Jean-François DELWARDETanneur
Jean-Joseph CUVELIERArchitecte

En 1823, nos premiers pompiers ont à leur disposition :

• 2 grandes pompes sur traîneaux avec roues      
•2 pompes portatives          
•des tuyaux en cuir          
•6 grandes échelles         
•3 grands crochets          
•2 grandes fourches


En 1827, aux quatre premières pompes, vient se rajouter une pompe portative d’aspiration.

Tout ce matériel des pompiers sera stocké dans le premier arsenal prévu à cet effet ; il se situait dans la rue du Béguinage (bâtiment de 18 m de long, 4 m de profondeur et 2 m de hauteur).

Le 24 octobre 1830, nos jeunes pompiers ont pu démontrer leur efficacité ; ils ont deux départs incendie le même jour : le premier à neuf heures du matin à l’entrée du parc, (un pavillon en feu) et le deuxième départ vers treize heures. Tout le monde était content du résultat de l’intervention (rapidité et efficacité).

En 1830, la ville comporte 29 pompiers ainsi qu’une patrouille de nuit opérationnelle du
1er novembre au 1er avril.

Le 8 octobre 1843, le sort s’acharne de nouveau sur la tour de l’église ; la foudre tombe sur elle pour la deuxième fois. Grâce à l’efficacité des intervenants, seule la partie supérieure sera détruite par les flammes.

Au niveau incendie la fin du 19ieme siècle est assez calme. Une seule chose viendra encore troubler la quiétude des pompiers en cette période : un différent politique opposant ancienne et nouvelle majorité va bousculer l’organisation des pompiers. C est une tempête, une réelle tempête politique qui s’est abattue sur Enghien… (près de quinze années seront nécessaires pour ramener le calme !!).


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